PORNOCRATES
une citation

une atmosphère fiévreuse règne dans la pièce. la tension est palpable. les corps s'échauffent. les pouls s'accélèrent. ils salivent. de plaisir. de faim. de soif. les yeux les dévorent d'un regard. ils parlent de plus en plus fort. de plus en plus vite. ils ne tiennent plus en place. parce que comme des chiens à qui l'on présente leurs jouets, ils ne sentent plus. ne répondent qu'à leurs envies. non plus à la raison. et martin. il est là. au milieu de tout. au milieu de ces hommes. ces animaux. un rictus soulève ses lèvres fines. terrifiant. triomphant. il se délecte de cette excitation. de cette tentation. parce qu'au fond, il en est le maître. il les mène à la baguette. sans lui, ils ne jouiraient pas devant ce spectacle. sans lui, leur vie serait bien morne aux côtés de leurs femmes défraîchies. sans lui, la routine les tuerait. sans lui, ils ne sont que des hommes morts. d'un ennui mortel. martin, il leur apporte ce que le temps leur a pris. une jeunesse innocente. une jeunesse belle. une jeunesse immaculée. il leur apporte des corps. des corps sur lesquels leurs mains courent, baladeuses, redécouvrir un peau ferme et voluptueuse. des corps dans lesquels ils peuvent s'abandonner pour oublier leur triste vie. des corps dont ils peuvent utiliser au gré de leurs envies, à leur guise. l'homme est si facilement manipulable lorsqu'une paire de seins est en jeu.

pauvres cons.

martin, il a les yeux rivés sur l'estrade là où avec aisance, elles défilent. vêtue de ce bout de tissu qui laisse entrevoir la bouche du paradis. martin, il les scrute. martin, il les observe. souriez. bougez votre petit cul. montrez que vous en avez envie. et taisez-vous. martin, il les regarde comme on observe une oeuvre d'art. martin, il les juge comme on inspecte un cheval de course. martin, il pense déjà à tout ce fric qu'il va se mettre en poche. la vente aux enchères commence. maddie monte sur cette scène. elle le regarde un instant. un bref signe de tête  en guise d'encouragement, et elle commence, satisfaite. fière. d'une beauté glaciale. les hommes se battent pour leur morceau de viande. l'argent défile. le compteur monte.

et martin se sent encore plus puissant.
toujours plus.

maddie. il en manque une. elles étaient quinze. quatorze ont été vendues. où est la dernière? l'assemblée est passée dans l'autre salle. elle a diminué en nombre, certains acheteurs ayant quitté la cabane au bras de leurs nouvelles acquisitions. ils pavanent comme des paons. promettent de revenir à la prochaine vente. inconsciemment, ils deviennent dépendant de ce marché. celui dont les Powell sont maîtres. les enfants Powell s'éclipsent dans un coin dans la salle. parlent sur le ton de la confidence bien que celui de martin se fait pressant. autoritaire. il comptait sur ce lot qui rapporterait gros. maddie, elle se contente de sourire. elle lui prend le coude et d'une légère pression, l'incite à le suivre. martin, il fronce les sourcils, dubitatif. elle l'emmène dans la salle où se tiennent les réunions.

là. elle est assise.
impuissante.
ligotée.

elle les regarde ses yeux noisettes. désespérée. comme un appel à l'aide. sa poitrine se soulève au rythme de sa respiration saccadée. maddie se tourne vers son frère, un sourire sincère sur les lèvres. surprise. c'est mon cadeau d'anniversaire. j'ai vu la façon dont tu la regardais quand elle a débarqué. je me suis dit ça te ferait plaisir. martin jette à nouveau un regard à la jeune femme. ses cheveux d'un noir de jais tombe en cascade sur son corps. elle a tout d'une sauvage. il s'approche. lentement. à pas de loup. prêt à bondir sur sa proie. il se poste devant elle. d'un geste de la main, il s'empare de sa mâchoire, l'obligeant à relever la tête et le regarder. elle est belle. elle le déteste. la haine déforme ses traits. assombri son regard. mais, elle est belle. martin arque un sourcil. il tourne la tête et jette un regard à sa soeur, restée en arrière. trop de gentillesse en toi. elle lui fait un signe de la main, comme pour dire que ce n'est rien. elle sourit. martin le lui rend. parce qu'au final, il est heureux qu'il ait pensé à elle. maddie, elle a toujours été sur la même longueur d'onde avec son frère. elle le comprend. parce qu'ils ont été créés sur un même fond. elle lui offre un clin d'oeil complice avant de sortir de la pièce. martin reconcentre son attention sur son cadeau. dans une grâce féline, il s'abaisse de telle manière que ses yeux plongent dans les siens. que son souffle se mêle au sien. il l'observe chacun de ses traits. méticuleusement. de son pouce, il lui caresse la lèvre. et dans un murmure, lâche.

tu es à moi.  

OMGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG, mais ton personnage il déchire trop samaman     ta plume est parfaite, c'était un régal de la lire   je m'en fous, tu me réserves un lien ET avec Eliess ET avec Aspen    bienvenue officiellement chez les fous, j'en suis sûre que tu t'y sens déjà comme chez toi  

Bienvenue parmi nous petit être, tu es enfin un habitant de Peaks Island, cette ville mystérieuse qui regorge de secrets que voici.   les rumeurs. Voici quelques liens qui t'aideront à te retrouver dans la la ville.

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