Don't expect a happy ending
Sometimes, mistakes are the best things you ever did

« Je suis désolée de vous avoir fait venir aujourd'hui, mais il faut que nous parlions du problème de Cash. Il a encore une fois frappé l'un de ses camarades. S'il a un problème de violence, il faudrait que vous le fassiez suivre Madame O'Brien. A ce rythme, nous n'allons pas pouvoir le garder encore longtemps. » Combien de fois avait-il entendu ces paroles sortirent de la bouche d'enseignants et de directeur d'école. Il en était à sa cinquième école en deux ans et il n'était sûrement pas prêt de s'arrêter. Malheureusement pour les chefs d'établissements, ils étaient obligés de le prendre puisque l'école était obligatoire jusqu'à seize ans. Or, Cash avait treize ans. Encore trois ans à tirer dans le système éducatif et il pourrait se barrer de là. Il n'avait jamais aimé l'école et ce n'était pas maintenant qu'il allait le faire et sa mère le savait. « Ouais ouais, je sais. Ecoutez, j'ai pas le temps de m'occuper de lui ni même de ses problèmes à l'école. J'ai autre chose à foutre de mes journées. Si vous voulez le renvoyer, allez-y. Sinon au revoir. » C'était tout le temps la même chose. Elle venait parce qu'elle était sa tutrice légale mais elle n'avait que faire de son fils. Elle n'avait pas la fibre maternelle et préférait se faire sauter par un inconnu plutôt que de prendre en charge l'éducation de Cash. En fait, il n'était même pas voulu. Elle avait du le garder parce qu'elle s'était rendu compte trop tard qu'elle était enceinte. Et voilà pourquoi elle se le trimballait depuis treize ans. Pour l'équilibre mental du gamin, on repassera. Il ne fallait pas s'étonner de voir qu'il était totalement à la merci de ses émotions puisqu'il n'avait aucune limite, aucune barrière. Il se retrouvait donc souvent à gérer les choses de la vie quotidienne seul. « Tu sais Cash, à un moment donné, va falloir que tu arrêtes de te comporter comme ça. C'est pas avec la violence que tu résoudras tes problèmes. Je pense que tu es assez intelligent pour te sortir de la vie que ta mère t'a offert tout seul... » Cash leva les yeux au ciel. Ça aussi il l'avait souvent entendu. On lui répétait sans cesse qu'il pouvait sortir de cette vie de merde qu'était la sienne avec un peu de bonne volonté et du travail à l'école. Mais en avait-il vraiment envie ? Cette vie était tout ce qu'il connaissait et en sortir signifierait perdre ses repères. Était-il prêt à assumer ça ? « Vous êtes pas la première à me le dire et sûrement pas la dernière. Mais vous savez quoi ? Je m'en tape. Ma vie est ce qu'elle est. Certes, ce n'est pas la vie de palace que certains de vos élèves ont mais elle me plaît comme ça. » « Je disais pas ça pour te vexer Cash. Je disais ça pour ton bien. Après, tu en fais ce que tu veux. » Un rire sortit de ses lèvres. Elle n'était pas la première à vouloir l'aider et à lui sortir ce genre de discours préconçu. Il n'en avait rien à foutre. Depuis sa naissance, il avait appris à se débrouiller seul. Bon pas pendant les premières années de sa vie. Sa mère, même si elle n'avait pas la fibre maternelle, lui avait donné ce qu'elle avait pour l'aider à se construire... autrement dit, pas grand chose. « Ouais. » Il se leva sans un mot de plus et quitta la pièce avant que la directrice puisse ajouter autre chose. Il n'avait même pas attendu de savoir s'il allait être renvoyé pour avoir frappé Liam. D'ailleurs, il s'en foutait. S'il l'avait frappé c'était pour une bonne raison. Liam avait commencé à l'insulter et à le bousculer dans la cour de récré. Il avait voulu jouer au petit caïd devant les potes de sa classe tout ça parce qu'il avait un an de plus que Cash. Seulement, il s'était attaqué à la mauvaise personne. Cash avait de l'expérience dans les combats puisqu'il n'était pas rare qu'il ait à se défendre contre les mecs de sa pute de mère. Alors il avait frappé sans chercher à savoir s'il allait le tuer ou non. C'est l'un des pions qui les avaient séparés et Liam s'était retrouvé à terre en sang. Sa bande de potes avait alors vu que Cash n'était pas un de ceux qu'on emmerde facilement.


Assis devant un bureau dans un poste de police près de chez lui, Cash soupira et regarda sa main attachée par une menotte à l'un des barreaux de la chaise. Cela faisait maintenant près d'une heure qu'il était dans cette position à attendre qu'un agent ait la gentillesse de venir prendre ses aveux. Oui il  n'allait pas mentir. A quoi bon ? Il était mineur. Au pire il risquait des travaux d'intérêts généraux. Ce n'était pas pour un petit braquage qu'ils allaient le foutre en prison. L'agent prit enfin place devant le brun et Cash lui sourit ironiquement. « Et bien c'est pas trop tôt. J'ai cru que j'allais mourir ici. » « N'aggrave pas ton cas gamin. » Une grimace prit place sur le visage du gamin en question. Il détestait quand on le surnommait comme ça, et encore plus quand c'était une forme d'autorité qui le faisait. « Bon commençons. Tu sais pourquoi tu es ici ? » Cash hocha simplement la tête. Il voulait que ce policier débile fasse son travail plus vite afin qu'il puisse rentrer chez lui. « Le propriétaire de l'épicerie dans laquelle tu as volé a décidé de ne pas porter plainte mais seulement si tu vas t'excuser. Alors est-ce que tu vas y aller Cash ? » Un nouveau sourire rempli de mépris s'afficha sur ses lèvres. « Non mais vous croyez vraiment que je vais aller voir cette merde pour m'excuser. » L'agent leva les yeux au ciel. Pourquoi les gamins se comportaient-ils comme ça maintenant ? Il n'en avait aucune idée. « Bien, tu ne me laisses pas le choix. Je vais appeler ta mère. » Cette fois, ce ne fut pas un sourire qui apparut mais un rire qui sortit de la bouche du jeune homme. Le policier pensait vraiment que le fait d'appeler sa mère allait lui faire peur. C'était comme s'il disait qu'il allait le gronder lui-même. Ça lui faisait le même effet. « Je suis sûr que vous n'aurez même pas besoin de mon portable pour trouver son numéro. Cherchez dans les dernières arrestations de pute et vous la trouverez. » Cash avait craché avec mépris le mot pute et cela donnait à peu être une vision de la façon dont il voyait sa mère. L'officier le regarda incrédule comme s'il n'arrivait pas à croire les paroles de l'adolescent. « Bah quoi vous avez perdu la parole monsieur l'agent ? Vous ne l'avez pas vu venir ce coup-ci. Ouais ma mère est une de ces putes camées que vous arrêtez de temps en temps... J'suis même sûr que quelque fois, l'un de vous en profite pour prendre son pied. Allez me mentait pas. » Offusqué par le comportement du jeune homme, l'agent se leva d'un bond, détacha la menotte du barreau et le mena en cellule. Alors qu'il refermait la porte, Cash en profita pour parler d'une voix assez forte pour que tout le monde l'entende. « J'suis sûr que la moitié du commissariat est passé sur ma pute de mère. Son trou est assez large pour en prendre deux en même temps. » Un nouveau rire le secoua et il s'assit sur le banc de la cellule. Il n'avait aucun respect pour sa mère comme elle n'en avait aucun pour son fils. Ils habitaient ensembles parce qu'ils étaient obligés vu que Cash était encore mineur. Mais n'avait pas plus de relation que de simple colocataires. Des fois, le soir, l'adolescent entendait des bruits d'animaux en rûte et savait que sa mère avait soit ramené un client soit un de ses mecs. Lui aussi ne se gênait pas pour ramener des filles chez lui. Ce n'était d'ailleurs pas rare qu'au matin elle croise la mère de Cash ou le mec avec qui elle avait couché. Cash attendit pendant deux heures avant que sa génitrice ne daigne montrer son nez. Il ne la remercia pas et monta dans la voiture sans un mot. Alors que d'autres parents auraient engueulés leur enfants parce qu'ils avaient volé, elle se contenta de l'engueuler parce qu'il s'était fait choper.  Elle lui sortit une phrase du style : ''Tu veux voler, ok cool pour toi. Mais évite de te faire chopper. J'ai pas envie de passer ma vie à venir te chercher au poste.'' Cash secoua la tête et entreprit de déposer dans ses oreilles ses écouteurs pour ne plus entendre le monde qui l'entourait.


« Qu'est-ce que tu fous encore là toi ? » Cash leva la tête vers sa génitrice sans comprendre ce qu'elle voulait dire. Il était là tous les jours depuis qu'il avait arrêté les cours à seize ans. Sa mère avait été obligé de le garder jusqu'à ce qu'il soit majeur. Maintenant que c'était le cas, elle allait sûrement lui dire de dégager de chez elle. « Me regarde pas comme si tu comprenais pas ce que je disais petit con. T'as dix-huit ans aujourd'hui alors tu dégages de ma maison avant que je te foute dehors à coup de pied. » Un rire sarcastique sortit de la gorge de Cash. Comme si elle était capable de le foutre dehors avec sa petite taille et ses muscles en carton. Elle pouvait toujours y croire si ça lui faisait plaisir. « Ouais bien sûr, tu vas réussir à me foutre dehors toute seule. T'y arrivera pas. T'es bonne à rien à part ouvrir tes cuisses. » Comment pouvait-elle répondre à ça alors que c'était la stricte vérité. Il fallait dire les choses telles qu'elles étaient et le nier était tout simplement impossible vu que c'était son métier. « Bah justement, j'ai promis d'offrir l'intérieur de mes cuisses à celui qui te foutrait dehors ! » Derrière sa génitrice apparut deux des types qu'elle se faisait régulièrement et pas que lorsqu'elle travaillait. Les deux armoires à glace s'approchèrent alors de Cash qui se leva précipitamment en essayant de garder l'équilibre. « Ok je vais partir. Laisse moi juste prendre mes affaires. » Il contourna le canapé pour se rendre dans sa chambre et commencer ses bagages. Il aurait pu se battre contre les deux gorilles et réclamer le droit de rester chez lui mais ils étaient deux et lui seul. Il aurait pu le faire s'il n'en avait eu qu'un, comme il l'avait fait de nombreuses fois lorsqu'il était plus jeune. Mais bon à quoi cela aurait-il servit de se battre alors qu'il avait enfin l'occasion de se barrer de ce taudis et de cette ville. Il ne prit qu'un sac avec des vêtements et tout le cash qu'il gardait en sécurité dans une des lattes du parquet. Quand il eut finit, Cash sortit de sa chambre et sans un regard pour sa génitrice traversa le salon en silence. Il s'arrêta devant la porte et se retourna vers celle qui avait partagé sa vie pendant dix-huit ans. Même s'il ne la respectait pas, même si elle ne l'aimait pas, elle restait sa mère et il eut un petit pincement au cœur. Très vite balayé par sa réaction. « Qu'est-ce que t'attends p'tit con. J'vais pas venir t'ouvrir la porte. » Il posa sur son visage un sourire méprisant. « Essaie de pas crever sale pute. » Il partit ensuite en fermant bien la porte à clé derrière lui. Il se dépêcha alors de se diriger vers l'une des voitures garées devant chez lui et cassa la vitre avec une pierre avant d'ouvrir la portière. Il se mit au volant, trafiqua les fils et au moment où la porte d'entrée de ce qui avait été sa maison s'ouvrit, Cash démarra et sortit sa main de la fenêtre pour faire un doigt d'honneur au propriétaire. Puis il appuya sur l'accélérateur et hurla au vent sa joie d'être enfin libre.


Pendant quelques années, Cash avait parcourut l'Irlande à la recherche de sensations fortes. Il n'était jamais resté plus de quelques semaines dans la même ville. Il avait fait ça pendant neuf ans et avait rencontré pas mal de genre. Il avait aussi expérimenté pas mal d'expérience, à commencer par les injections de drogue, l'alcool et le sexe. Pendant ces neuf années, il avait vécu au jour le jour sans se soucier du lendemain. Il avait continué ses activités illicites comme le vol, les bagarres de rues et autres. Il s'était fait arrêté de nombreuses fois mais souvent, faute de preuves, il était relâché. Puis un jour, il avait apprit la mort de sa génitrice par le biais d'une de ses ''amies'' et avait décidé de retourner dans le comté de Kerry, dans sa ville natale pour l'enterrer. Il n'avait pas pleuré et ne l'avait même pas reconnu sur la photo qu'ils avaient choisi. Elle semblait avoir cinquante ans de plus qu'elle n'aurait du avoir et le traces de l'alcool et de la drogue se voyaient sur son visage. Cash savait qu'avec le temps, il aurait le même aspect qu'elle mais il s'en foutait. Après avoir mis en terre sa mère, Cash était partit dans une ville voisine et avait décidé de s'y installer pendant quelques temps. Là, une fois encore, il avait été arrêté par la police pour détention de drogue et avait été condamné à six mois de prison avec sursis. Il ne devait donc pas faire d'autres conneries sinon, il risquait de partir en prison. Alors qu'il quittait le poste, son attention avait été captée par une brune en face d'un agent de police. Elle était vraiment son type, tout à fait mignonne et aussi pas naïve mais en quête d'aventure. Rien qu'à la façon dont elle parlait et ce qu'elle avait fait dans cette épicerie le confirmait. Cash l'avait donc suivit jusque dans le bar où elle avait été après sa garde à vue. Il l'avait approché de suite. « Je t'ai entendu cet après-midi au poste. Si tu veux arrêter de jouer à la gamine, commences par boire ça au lieu de boire à la paille comme une enfant de 4 ans et peut-être que quelqu'un aura envie de croire à tes conneries. » Cash sentit très bien qu'elle voulait répliquer quelque chose mais son envie de lui prouver qu'elle n'était pas une gamine avait reprit le dessus et elle finit d'une traite le shooter de tequila qu'il avait déposé devant elle. En souriant face à son regard de défi, il l'avait suivit avant de reprendre la parole. « Alors c'est quoi ton histoire brunette ? Une rupture douloureuse dont on n'arrive pas à se remettre ? Des parents alcooliques ? Drogués même peut-être ? » Ce n'étais pas une généralité mais la plupart des gens qu'il avait rencontré dans sa vie avait ce genre de problème. Lui le premier avait eu une enfance assez mouvementée à cause de sa mère. Alors, il fut extrêmement surpris quand elle lui raconta sa vie. « Rien de tout ça docteur. Un père professeur d'Espagnol. Une mère auxiliaire puéricultrice. Pas de frère et sœur. Pas de cœur brisé non plus. Non, non... Rien, le néant. Juste une vie merdique dont je suis censé me contenter... » Cash avait eu raison quand il l'avait vu plus tôt dans le poste. Cette fille n'était pas perdue dans un monde de drogue et d'alcool. Elle cherchait simplement à pimenter sa misérable petite vie. Chose qu'il allait faire dans quelques instants. Il pressa un peu plus sa main qu'il avait posé sur celle de la brune quelques seconde plus tôt. « Je veux de la passion... De l'action... Je veux vivre. » Le sourire de Cash se fit plus grand et attrapant la main de la jeune femme il la mena dans les toilettes. Il la plaqua assez durement contre le mur avant de prendre possession de ses lèvres. Il n'avait jamais ressentit ça avant d'en faire l'expérience avec elle et des expériences, il en avait eu plein. Il décida de laisser ses pensées de côté pour se concentrer sur le corps qui bougeait sous ses caresses.


« TOUT LE MONDE LES MAINS EN L'AIR ET PERSONNE NE BOUGE ! » Sous sa cagoule, un immense sourire s'afficha sur ses lèvres. Il se sentait tellement bien là en train de braquer cette petite bijouterie de proximité. Il ne se sentait vivant que lorsqu'il faisait ce genre de chose. Dans la boutique, il n'y avait que deux personnes. Cash braqua son arme sur la femme qui semblait être la gérante ainsi que la seule vendeuse de cette boutique, intima d'un coup d’œil au type de se mettre près d'elle et s'approcha d'eux lentement, comme pour faire durer le moment. « Donne moi toute ta caisse. » « Mais, mais, c'est mon gagne pain, je peux pas. J'ai une famille à nourrir ! » Cash n'en avait strictement rien à foutre. Il visa à côté de la tête du mec et tira. Le coup partit et détruit une des vitrines où de magnifiques bijoux étaient exposés. Il ne rigolait pas avec le braquage. « Je ne le répéterai pas. File moi la caisse. »  La géranta ne se le fit pas dire deux fois et mis l'argent qu'elle possédait dans le sac que Cash lui avait tendu. Quand elle eut finit, ce dernier lui reprit des mains et à coup de crosse brisa une des vitrines. Il y récupéra un des bijoux. « Je prends ça aussi. Bonne journée. » Sans un mot de plus, il enfourna le bijou dans le sac et courut jusqu'à la voiture où il trouva une Lux en pleurs. « DEMARRE ! » Ce n'était pas une demande mais bien un ordre. S'il ne voulait pas se faire chopper maintenant, elle devait mettre le feu au plancher et démarrer cette putain de voiture. Comme elle ne semblait pas réagir, Cash la secoua de toutes ses forces en la maintenant fermement. « LUX DÉMARRE BORDEL ! TU VAS TOUT FAIRE FOIRER ! » Si ça continuait comme ça, il allait aller en taule tous les deux. Alors qu'il allait prendre la parole à nouveau, elle ouvrit la bouche. « Dis-moi que tu ne les as pas tués. Je t'en supplie dis-le-moi » Cash ne dit rien et attendit que la jeune femme démarre la voiture, ce qu'elle fit au bout d'interminables secondes. Elle appuya sur l'accélérateur comme une folle et alors qu'il sortait de la ville, le jeune homme ouvrit la fenêtre et enleva sa cagoule qu'il balança en dehors du véhicule. Il sortit également sa tête comme un chien l'aurait fait et se mit à crier sa victoire. Il repensa à tout le fric qu'il avait pris et au bijou qu'il offrirait à Lux lorsque l'occasion se présenterait pour la remercier de l'avoir aidé même si elle n'avait pas su ce qu'il allait faire avant le dernier moment. Cash se sentait vivant, bien plus que lorsqu'il ne faisait rien de ses journées.


Lux et Cash avaient quitté l'Irlande après leur petit braquage et le jeune homme leur avait pris des billets pour les Etats-Unis où il espérait trouver la trace de son père. Non pas qu'il en avait besoin, mais simplement pour se faire connaître. Il avait eu ses informations par une des amies de sa mère. Cette dernière lui avait tout confié sur la probable identité du père de son fils. Même si ce n'était pas sûr, Cash avait sauté sur l'occasion pour partir de ce pays pourri qui était son pays natal. Ils avaient atterrit à Portland avant de prendre un ferry jusqu'à Peaks Island où le père de Cash était censé habiter. Cash les avaient mené jusque dans une maison d'hôte où il avait pris une chambre. Ils étaient tous les deux entrés dans la chambre et au moment où il avait fermé la porte, la jeune femme avait ouvert la bouche. « Qu'est-ce qu'on fout là Cash ? On devait pas aller chez ton père ? » Le jeune homme vit clairement qu'elle était terrorisée parce qu'elle n'arrivait pas à gérer les événements à l'avance. Mais avec lui en tant qu'amis, petit ami, non c'était trop bizarre de s'appeler de la sorte, elle allait devoir s'y habituer. Il n'était pas le genre de mec à faire des plans sur la comète. Il était de ceux qui vivaient au jour le jour et qui ne se préoccupaient pas des conséquences. Il se jeta sur son lit et croisa ses mains derrière sa nuque. « Putain, tu pourrais répondre quand je te parle ! » Lux se planta les bras croisés devant lui. Qu'est-ce qu'elle était têtue cette femme et c'était ça qui l'attirait chez elle maintenant qu'il la connaissait un peu mieux. « J'ai peut être omis certains détails... En fait mon père sait pas que je suis là et en gros, je sais même pas si c'est vraiment mon père. » Il eut un sourire un peu désolé et il s'attendait aux foudres de la brune. « Omis certains détails, tu te fous de ma gueule Cash ! T'as carrément oublié de me dire tout ça ! Rah je... tu... MERDE ! » Elle partit alors de la chambre en claquant la porte. Un sourire apparut sur son visage mais cette fois-ci c'était de joie. Il n'allait vraiment pas s'ennuyer avec ce petit bout de femme...

j'adore. c'est parfait.

Bienvenue parmi nous petit être, tu es enfin un habitant de Peaks Island, cette ville mystérieuse qui regorge de secrets que voici.   les rumeurs. Voici quelques liens qui t'aideront à te retrouver dans la la ville.

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