drown.
i tried to be perfect but nothing was worth it.


ONCE# - « Quelque chose t'attend dans la cuisine. » Refermant alors la lettre au papier couleur blanc cassé, la brunette se mit à sourire. Gardant celle-ci en main, elle se levait du lit, enfilant alors une simple culotte avec une nuisette et elle descendit doucement les marches du duplex. Lorsqu'elle vit le comptoir, séparant le salon de la cuisine, elle vit un plateau posé dessus avec tout ce qui semblait délicieux pour un vrai petit déjeuné. Elle contournait alors le comptoir pour finalement s'assoir sur le tabouret et regarder le plateau sur lequel était posé des pancakes accompagné de caramel beurre salé, ainsi qu'un grand verre de jus d'orange et un café qui semblait délicieusement aromatisé avec ce petit goût de vanille. Puis il y avait ce verre d'eau, dans lequel une rose rouge était, et une seconde lettre était posée contre ce verre. L'attrapant alors, elle se mit à lire les quelques mots écrit au stylo feutre noir, d'une écriture des plus divines.

« Ton coiffeur t'attend pour 10heures. » Regardant alors l'heure, la petite brune se dépêchait de manger son délicieux petit déjeuné. Une fois fait, elle laissait tout sur le comptoir, elle s'occuperait de ranger plus tard, et elle couru jusqu'à la salle de bain pour se préparer le plus rapidement possible. Suite à ça, un trait de mascara, un coup de rouge à lèvre et la voila en route pour se faire coiffer. Une fois sur place, elle laissait les professionnels s'occuper de ses cheveux, apparemment, ils connaissaient déjà leur mission. Et tandis que ses cheveux étaient désormais légèrement plus cours, égalisés, brillant et parfaitement lisse, elle se rendit à la caisse. Cependant, au lieux de tendre le moniteur pour la carte de crédit, le coiffeur sortie une lettre, encore. Fronçant les sourcils, elle ouvrit cette troisième mystérieuse lettre.

« Je sais que tu vas vouloir payer. Mais ne t'en occupe pas. Cependant, tu devrais songer à te rendre au spa, une surprise t'y attend. » Refermant alors la lettre, la brunette remontait dans sa voiture entrant, dans le GPS l'adresse laissé au dos de la lettre. Après un petit quart d'heure de route, elle y arrivait. Quittant alors sa petite mini cooper, elle entrait dans le spa et une fois de plus, les instructions avaient été claire nette et précise et tout le monde savait quoi faire. Elle n'avait qu'à se laisser porter dans cet élan de bien être et de massage. Et c'était ça toute la journée. Des lettres avec des instructions. Elle les suivait, s'attendant à retrouver son petit ami à chaque endroit, cependant, elle commençait à se dire qu'elle n'aurait pas ce luxe avant ce soir. Même si les surprises qui s'enchainaient étaient surprenante, elle aimerait le voir au moins une fois car dés le lendemain, elle partait en compétition à l'autre bout du pays pendant deux semaines. Alors elle avait cette envie de profiter de son bien aimé. Puis, après une petite balade au parc aux alentours de seize heures, la brune se fit arrêter par un passant qui lui tendit une autre lettre. Ouvrant alors celle-ci, curieuse de savoir ce qu'elle refermait, elle lit les mots avec attention.

« Macy's. Rends toi s'y. » Et une fois de plus, la brunette se dirigeait vers une surface fréquentée de la ville. La voila en route pour Macy's, l'une de ses boutiques préférées, au passage. Puis, lorsqu'elle arrivait, une vendeuse l'interpellait par son nom de famille. Se retournant, elle haussait un sourcil et rapidement, elle fut traînée en cabine avec plusieurs robes à essayer. Et c'est au final une petite noire basique ornée de dentelle pour laquelle elle optait. Et une fois de plus, il fut inutile de payer. Tout était déjà réglé. Et le sac fut donné avec la robe à l'intérieur et une énième lettre. Qu'elle ouvrit immédiatement.

« Rentre à la maison. » Immédiatement, elle couru jusqu'à la voiture et conduit jusqu'à cet appartement qu'ils partageaient, s'attendant à le retrouver. Cependant, tout était vide. Et sur le comptoir -qui avait été nettoyé- était posé une autre lettre.

« Rendez vous à 19h dans le restaurant où nous avons eu notre premier rendez-vous. » Tout ça devenait de plus en plus étrange. Cependant, elle ne contestait pas, et commençait à se dire que la robe était pour ça. Dans ce restaurant, les tenues chics étaient plus ou moins exigées et elle qui se plaignait de ne pas toujours avoir les tenues adéquates, au moins, là, c'était fait. Enfilant la robe, se maquillant de manière à être des plus présentable, et enfilant une paire d'escarpin, la voici prête. Et à dix huit heures quinze, elle prit la route du restaurant. Puis, elle se garait devant à 18H45. Elle garait la voiture et sortie de celle-ci, pénétrant alors dans l'immense restaurant luxueux. L'hôte d'accueil installait alors la jeune femme à une table où elle était seule. Puis à dix neuf heures, elle le vit enfin apparaître. Après une journée non stop à espérer qu'elle le retrouverait, elle le voyait enfin, dans son costume qui lui allait à merveille et un bouquet de fleur à la main. Un immense sourire s'affichait sur ses lèvres tandis qu'elle se levait, restant droite comme un "i" à côté de sa chaise. Et doucement, il s'avançait vers elle, lui tendant alors le bouquet de rose rouge. Souriant, la brunette l'attrapait et se mit à renifler l'odeur des roses. Finalement, elle se penchait pour venir embrasser son petit ami mais il l'arrêtait, lui montrant alors le bouquet, allant jusqu'à lui indiquer qu'il y avait quelque chose de spécial avec celui-ci. Ainsi, la brune regardait les roses, puis lorsqu'elle le retournait et regardait les tiges, elle vit que le fil avec lesquels elles étaient attachés étaient un ruban d'un rose pâle, mais ce qui attirait son attention fut notamment la lettre coincée entre les fleurs et le ruban. Celle-ci n'était pas plate comme les autres. Quelque chose avait été glissé dedans. L'ouvrant et regardant, à l'intérieur, le petit anneau retint son attention. Elle le sorti alors et regardait cette bague d'or blanc orné d'un simple petit diamant. Une bague magnifique bien que simpliste. Et le prix devait également... être hors moyen. Elle fixait alors cet anneau, sentant son coeur s'accélérer et elle regardait enfin le papier mit dans l'enveloppe. Tirant dessus, elle cru que son coeur loupait littéralement un battement en voyant les trois mots formulés en question écrit dessus.

« Veux-tu m'épouser? » Un immense sourire se dessinait sur les lèvres de la brune tandis qu'elle relevait enfin la tête vers l'homme qui lui avait fait faire un parcours toute la journée. Elle comprenait enfin pourquoi. Et tandis qu'elle coinçait la lettre son son bras, elle fit glisser la bague le long de son annulaire gauche. Ensuite, elle prit le bouquet en main et elle s'avançait vers lui, tirant doucement sur sa veste de costume pour venir l'embrasser délicatement, puis amoureuse. Séparant ensuite doucement ses lèvres des siennes, elle le regardait en souriant légèrement pour finalement murmurer contre ses lèvres. « Oui. »

TWICE# - Elle avançait rapidement en direction du balcon de la grande villa empruntée pour l'occasion. Elle vit la silhouette de la personne qu'elle recherchait et elle se posait doucement sur le rebord du balcon, regardant la petite blonde à ses côtés. « Qu'est ce que tu veux? » demandait la blondinette. « Juste te parler. » « T'as des trucs plus important à faire, non? Comme t'assurer que tes invités s'amusent. » Chiles soupirait, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille. « Ecoute, je sais que tu l'aimes pas. Je sais que ... tu estimes que j'ai rien à faire avec lui. Mais je l'aime. Il me rend heureuse, même ... plus que ça. C'est pratiquement impossible de dire le sentiment que je ressens à son égard. C'est ... tu sais, pratiquement indescriptible. J'te demande pas de l'apprécier, juste de l'accepter. C'est important pour moi. » La blondinette haussait les épaules, regardant alors son aînée. Puis Chiles continuait. « Je sais que tu es effrayé. Car de l'époque où nous vivions sous le même toit, toi et moi avions l'habitude d'être très proche, on passait des nuits entières dans la chambre l'une de l'autre. Mais tu restes ma soeur, et ça, ça ne changera jamais. Que tu sois dans la même baraque que moi ou à l'autre bout du monde. Et je serais toujours là pour toi. Quoi qu'il arrive. » La blonde sourit légèrement pour finalement prendre son aînée dans ses bras. « J'ai pas envie de te perdre Chili. » Chili. Ce surnom affectif qu'elle donnait à son aînée, surnom qui faisait toujours sourire la brune au passage. « Je serais toujours là pour toi, compris? Je change peut-être de nom de famille, mais tu restes ma petite soeur. Et la porte te sera toujours grande ouverte. »

THIRD# - La petite brune se laissait doucement tomber dans le canapé, souriant alors à l'homme qui était son mari. Elle attrapait alors le verre de vin qu'il lui tendait et elle levait le verre en sa direction, juste pour le plaisir de trinquer. C'était plus ou moins un rituel. Les vendredi soir, après une longue semaine, un petit tête à tête avec une bouteille de vin, parfois un restaurant, disons que ça changeait en fonction des envies du couple. « A la tienne. » déclarait-elle en faisant sonner son verre avec celui du brun pour finalement apporter le verre à ses lèvres. « Alors, comment s'est passé la journée? » demandait le jeune homme à la petite brune. « Fatigante, mais ça va. J'ai passé l'après midi sur la glace, du coup je suis plutôt fatigué, mais sinon c'était agréable. » « A quand la prochaine compétition déjà ? » « Dans deux semaines. Je t'avoue être impatiente mais un peu stressé aussi. Dés lundi on attaque un rythme de travail beaucoup plus intensif. Ça va être .... chaud. » Le brun eu un petit rire tandis que la brune haussait les épaules avant de boire une autre gorgée du liquide rouge. « Tu vas assuré, j'en suis sûr. Puis si tu paniques, t'auras cas me chercher dans le public. » « La salle va être pleine, je vais avoir du mal à te trouver. » « Tu y arriveras, j'ai confiance en toi. » Il lui fit un clin d'oeil avant d'attraper la main de la brune et de lui embrasser doucement les doigts. Tandis qu'elle posait son verre à vin à moitié pleins sur la table basse en face d'eux, elle se penchait pour venir embrasser doucement cet homme dont elle était l'heureuse épouse. Et tandis que le baiser s'approfondissait peu à peu, la sonnette retenti ce qui eu le don de faire froncer la brune et de faire les deux individus se séparer. « Tu attends quelqu'un? » demanda-t-elle curieuse. « Non, et toi? » « Non plus. Bouge pas, je vais voir. » Se levant alors, elle se dirigeait vers la porte d'entrer, ouvrant alors celle-ci pour tomber sur sa soeur qui était derrière la porte, un gros sac à ses pieds et un simple sac à main, les joues noircies par le maquillage. « Jenny? Qu'est ce que tu fais là? » « Excuses moi ... vraiment. Mais j'avais nul part d'autre où aller. » « Qu'est ce qui se passe? » « Papa et maman m'ont viré. » « Pourquoi? » « Longue histoire ... » « Heu ... vas-y, entre. » Se décalant pour laisser sa soeur entrer, elle refermait la porte derrière elle et elle s'appuyait contre la porte. La dites Jenny saluait vaguement son beau frère et se retournait vers sa soeur. « Tu m'as toujours dis que... je n'avais pas à hésiter en cas de besoin alors ... » « Tu as bien fait, vraiment! » « C'est pas long, juste le temps que ... que je trouve un logement. » « Je ... oui, pas de soucis, vraiment! Tu peux rester aussi longtemps que tu veux! » Et là, la brune lançait un regard désolé à son mari qui semblait soudainement désespérer. C'était pas nouveau, entre eux, c'était pas l'amour fou.

FOURTH# - Mettant les clés dans le trou de la serrure, la petite brune tournait celle-ci pour finalement baisser la poignet et pousser la porte. Gardant sa soeur contre elle, elle finie par refermer la porte après elle et trainer celle-ci jusqu'au canapé. Jenny ne tenait littéralement plus debout, et c'était plus ou moins effrayant aux yeux de la brune, même si elle commençait à être habitué à cette routine. « Ne bouge pas d'accord. » Murmurait-elle avant de partir précipitamment vers la cuisine et de sortir un récipient. Revenant vers le salon, elle posait celui-ci sur la table basse pour finalement obliger sa soeur à s'allonger tandis qu'elle s'obstinait à vouloir rester debout. « Reste allongé, il vaut mieux. » « Mais ... » « Pas de mais! » Allant alors chercher un plaid, elle s'empressait de remonter celui-ci sur la petite blonde et elle repartie vers la cuisine prendre une bouteille d'eau. Revenant alors, elle 'installait sur le rebord du canapé, elle regardait sa soeur. « Le récipient c'est au cas où tu as besoin de vomir. Vomis dedans, ça t'évitera de te lever et d'en foutre partout. Ensuite, si tu as besoin, voila de l'eau. Et si tu as mal à la tête ou besoin de quelque chose, n'hésites pas à venir me réveiller, j'ai ce qu'il faut. Compris? » Aucune réponse de la part de la blonde, évidemment, la brune n'allait pas se satisfaire de ça. « Jenny ? » « Hm ... moui. » déclarait-elle tandis qu'elle commençait à partir dans les bras de Morphée. En même temps, comment pouvait-elle être encore lucide avec les doses d'alcool et de drogue qui circulaient dans son sang? Se penchant pour embrasser le front de sa soeur, elle se levait, éteignit la lumière et se dirigeait vers sa chambre le plus discrètement possible. Faisant son possible pour ne pas réveiller son mari, elle retirait son t-shirt à ce moment là, la lampe de chevet s'allumait. « Je commençais à me demander si tu ne t'étais pas laisser succomber à l'envie de boire quelques verres. » Elle se retournait, en jean et soutient-gorge, fixant son mari qui semblait .. légèrement énervé. « Tu dors pas ... » « Comment pourrais-je? Tu sors pour aller chercher ta soeur et tu crois que je peux m'endormir si facilement connaissant ses fréquentations? » « Calme toi ... » « Non, Chiles, écoute moi. » Il se levait doucement du lit et s'approchait d'elle, la regardant avec un regard plutôt protecteur, mais également ferme. « Ça fait quatre mois qu'elle est arrivé. Elle nous a dit qu'elle ne resterait que quelques jours, quelques semaines au plus. Et pourtant, elle squatte. Elle profite de ta gentillesse et de votre lien de parenté pour vivre ici. » « Qu'est ce que je peux y faire? La foutre dehors? » « Je te demande pas de la foutre dehors. Mais de lui parler. Je travail dans le domaine de l'immobilier, je peux lui trouver un appartement dés demain si il le faut... » « Tu comprends pas ... Je peux pas la laisser seule. Si je le fais, je risquerais de recevoir un coup de fil un beau matin m'annonçant que ma soeur s'est étouffé avec son propre vomis dans un caniveaux... » « Alors enferme la en cure.. » « Je peux pas faire ça ... » « Chiles, si elle voulait guérir elle guérirait! Ta soeur est une junkie qui nous demande de l'argent pour s'acheter de quoi se piquer! Elle sort volontairement pour que t'aille la récupérer, si elle avait vraiment la volonté de se sortir de tout ça, elle l'aurait déjà fait! » « C'est ma soeur! Je lui ai toujours promis de jamais la laisser tomber. Et je tiens mes promesses... » « Il y a des promesses que parfois, nous ne pouvons pas tenir. Si tu tiens à elle, alors enferme la en cure car elle s'auto-détruit ... et elle finira par mourir. » La brunette sentie les larmes monter aux yeux face aux paroles de son mari et en voyant ses yeux légèrement briller à la légère lueur de la lumière, il posait ses deux mains sur ses épaules pour l'amener contre lui. « Écoute, je sais que tu tiens à elle. Mais tu n'arriveras à rien comme ça. Tu as tes soucis, et on peux pas vivre éternellement avec elle sur le dos. Tu dois faire quelque chose, et je m'engage à t'aider si besoin est. » « Je ... » « Chut, attend. On en parlera plus tard d'accord? On va se coucher, demain, tu fais grasse matinée, je te prépare le petit déjeuné. Mais tu restes tranquille. D'accord? » En guise de réponse, elle acquiesçait simplement pour finalement voler un baiser à son mari. Retirant alors son jean elle partie se glisser sous les draps et rapidement, son mari la rejoignit également. Il se collait alors à elle, passant ses bras autour d'elle pour la serrer contre lui et il embrassait sa tempe. « Je t'aime. » « Moi aussi. » murmurait la brune tandis qu'elle tentait de ravaler ses larmes. Fermant alors les yeux, elle tentait désespérément de trouver le sommeil, alors que sincèrement .... avec tout ce qu'elle venait d'entendre et les recherches interminables de sa soeur elle n'était pas prête à le trouver.

chiles a l'air trop choou.

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